Part de la superficie des champs drainée par des tuyaux enterrés sur la superficie agricole utilisée en 2010 (SAU)

Part de la superficie des champs drainée par des tuyaux enterrés sur la superficie agricole utilisée en 2010 (SAU)

Agreste - recensement agricole 2010

BD-Drainage, un outil de préservation de la donnée sur le drainage agricole

L'objectif du projet est de conceptualiser et de préparer un déploiement d'une base de données nationale sur le drainage. Ce projet pourrait servir à terme de base à la collecte et la bancarisation des données de drainage agricole au niveau national.

La BD-Drainage est un projet pluriannuel, mené en collaboration entre l’Office français de la biodiversité (OFB), le Bureau de Recherche Géologique et Minière (BRGM), avec l'appui de l'Association de recherche sur le Ruissellement, l’Érosion et l’Aménagement du Sol  (AREAS).

La base de données BD-Drainage a été initialement développée en Normandie dans le cadre d’une coopération pluriannuelle entre l’Agence de l'Eau Seine-Normandie (AESN), le BRGM et l’AREAS. Depuis 2023, elle est reconnue comme étant d’envergure nationale dans le cadre du système d’information sur l’eau.

Le drainage agricole présente des intérêts agronomiques, en limitant l’excès d’eau dans le sol. Toutefois, il modifie les régimes d’infiltration et d’écoulement de l’eau à l’échelle de la parcelle et du bassin versant.

De nombreuses surfaces ont été drainées entre les années 1970 et le début des années 1990, dans le cadre de programmes successifs. Ces données, conservées par différents acteurs (financeurs, services de l'état, exploitants agricoles, entreprises de travaux, etc), sont souvent difficiles à retrouver. Des efforts de numérisation ont été menés par certaines administrations. Cependant, la connaissance partielle et peu fiable de ces données, menace le suivi de ces aménagements. En effet, il n'est pas toujours possible de suivre le trajet de l'eau depuis la parcelle drainée jusqu'à l'exutoire dans le milieu naturel.

Le drainage agricole présente des intérêts agronomiques, en limitant l’excès d’eau dans le sol, mais il modifie le régime de l’infiltration et de l’écoulement de l’eau à l’échelle de la parcelle et du bassin versant.

© BRGM